Selon les statistiques, les femmes représentent environ 3 % des prisonniers. Étant donné cette minorité populaire, leur traitement est totalement différent des hommes. En effet, elles n’ont pas les mêmes droits que ces derniers, dans le cadre des conditions de la prise en charge. Cela touche particulièrement la restriction en matière d’activités, de relation familiale et d’hébergement.
La restriction concernant les activités quotidiennes
Dans la vie carcérale, les détenus doivent avoir droit aux activités quotidiennes. Pourtant, les femmes font souvent l’objet des cantons, notamment dans :
- L’entretien local
- La buanderie
- La cuisine
Ces tâches quotidiennes sont tout à fait contradictoires à celles des hommes, qui constituent les travaux de productions. Ce stéréotype va même au-delà des barreaux des prisons, notamment l’atteinte de la dignité des femmes. Les processus des examens gynécologiques ne peuvent être effectués que sous surveillance. Dans la plupart du temps, l’accouchement des femmes prisonnières se manifeste en la présence d’un ou d’une surveillante. Le motif est l’insuffisance de la sécurité de la salle, en raison du manque de fenêtres.
La restriction dans le cadre de la relation familiale
Sans l’intervention d’un expert en droit, comme Sos justice, des femmes prisonnières sont éloignées de leur famille, en raison du nombre minoritaire des établissements réservés spécifiquement pour elles. Cela concerne les deux établissements qui se trouvent dans les régions nordiques de la France : Fleury-Mérogis et Rennes. L’établissement carcéral féminin à Rennes détient plus de 200 prisonnières, qui proviennent de tout le territoire français. Pour la grande majorité de ces détenues, cette distanciation entrave leur relation avec leur famille et leurs proches. Parmi les 188 établissements carcéraux conçus pour les hommes, seuls 56 d’entre eux sont équipés des quartiers pour les femmes. Malgré cela, les espaces sont tout aussi insuffisants. Cela provoque l’éloignement des femmes prisonnières de leur famille.
Le manque d’un suivi personnalisé
Au début de l’année, la population féminine des établissements carcéraux français occupe les 3,2 % de l’effectif général. Cela représente 2147 femmes prisonnières dans tout le territoire français. Malgré ce nombre nettement inférieur, cela n’assure pas un suivi efficient. Dans la grande majorité du temps, les prisonnières nouvellement venues ne disposent pas du droit à une séance d’observation et d’accueil. La principale raison, c’est l’insuffisance du nombre de personnel pénitentiaire féminin, dans chaque établissement pénitentiaire ou carcéral. Un autre problème, auquel les détenus féminins font face dans les prisons, est l’insuffisance de l’espace à vivre, dans les quartiers. Par conséquent, les femmes vulnérables ne peuvent pas disposer d’une cellule d’isolement.
La nécessité d’une mixité
Face à tous les problèmes relatifs à l’insuffisance des infrastructures réservées aux femmes détenues, la seule solution à recourir à la mixité. Ainsi, les femmes peuvent augmenter et varier le nombre d’activités dont elles peuvent bénéficier. De plus, cela leur permet de profiter d’un suivi plus systématique et personnalisé. Grâce à la mixité, les femmes peuvent aussi avoir un accès facile aux unités sanitaires, aux infrastructures sportives et aux bibliothèques. L’organisation des activités mixtes constitue une excellente occasion pour elles de se corriger.
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