L’Union européenne a fait des progrès considérables en matière de respect des droits de l’homme et de la dignité humaine. Cependant, les étrangers qui vivent dans l’Union européenne sont encore victimes de discrimination et leurs droits sont souvent violés.
Les étrangers sont souvent confrontés à des pratiques discriminatoires, notamment en matière d’accès à l’emploi, aux services publics et privés, à l’éducation et à la propriété. Les règles sur la citoyenneté et le droit au regroupement familial peuvent également être discriminatoires. De même, les pratiques qui limitent ou interdisent aux étrangers l’accès à certains services publics peuvent aussi constituer une forme de discrimination.
En outre, les étrangers peuvent être victimes de violence et de harcèlement racistes ou xénophobes. Ces actes sont très préjudiciables car ils entraînent une perte totale ou partielle des droits fondamentaux des victimes. Ils peuvent être physiques, psychologiques ou sexuels et ont un impact négatif sur la vie des victimes.
La dégradation des conditions de vie est une autre forme de discrimination dont sont victimes les étrangers. Les conditions d’hébergement sont souvent mauvaises et il existe un risque accru d’exploitation par le travail illégal ou par un employeur peu scrupuleux.
Quelques exemples
Une étude récente réalisée en France démontre que les minorités ethniques subissent une discrimination systémique en matière d’accès au logement. D’après cette étude, les demandes de logement faites par des personnes originaires du Maghreb sont plus facilement rejetées que celles faites par des personnes originaires de la communauté française.
En Allemagne, plusieurs études ont montré que les demandeurs d’asile sont souvent confrontés à une discrimination systémique sur le marché du travail. Les demandeurs d’asile ont souvent du mal à trouver un emploi stable et bien rémunéré et leur salaire est souvent inférieur à celui des ressortissants allemands.
Comment y remédier?
Pour protéger les droits des étrangers qui vivent dans l’Union européenne, il est essentiel que tous les États membres appliquent efficacement les lois existantes contre la discrimination raciale et xénophobe. Il est important que tous les États membres aient des organismes chargés de veiller au respect des lois anti-discrimination.
De plus, il est important que tous les États membres mettent en place des programmes pour sensibiliser le public aux problèmes liés à la discrimination raciale et xénophobe. Ces programmes devraient viser à promouvoir une culture du respect mutuel entre toutes les communautés et cultures afin de créer un climat plus favorable aux populations migrantes.
Conclusion
Bien que l’Union européenne ait fait beaucoup pour améliorer la protection des droits fondamentaux des migrants, il reste encore beaucoup à faire pour empêcher la discrimination dont sont victimes ces populations. La mise en œuvre efficace des lois existantes contre la discrimination raciale et xénophobe ainsi que l’adoption de mesures destinées à encourager le respect mutuel entre toutes les communautés devraient contribuer à améliorer la situation.
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